Page 84 - Rapport annuel économique - Nouvelle Calédonie 2022

2021, les importations de viandes de volaille diminuent de 11,2 % en volume et de 0,7 % en valeur. Le prix moyen a ainsi augmenté de 11,8 % entre 2020 et 2021.
- Filière porcine : à 77,0 % en 2021, le taux de couverture perd 4,0 points sur l’année et reste en dessous de son niveau d’avant 2006, proche des 90 %, avec une accélération marquée des importations (+ 25,9 % en volume et + 20,1 % en valeur).
- La couverture des besoins1 en fruits (44,7 %) perd 8,5 points et celle des besoins en légumes (59,4 %) diminue de 8,9 points par rapport à 2020, du fait de la forte baisse de la production locale.
- Le taux de couverture en volume des céréales atteint 15,1 % en 2021, en baisse par rapport à 2020 (19,0 %). Cela s’explique par une baisse de la production locale (- 25,9 %) plus importante que celle des importations (- 2,3 %).
- Concernant l’aquaculture et la pêche, le marché local absorbe 60,9 % de la production de crevettes et 76,6 % des thons pêchés en 2021. La Nouvelle-Calédonie est autosuffisante pour le thon frais et couvre ses besoins en crevette (l’importation étant interdite).
Répartition des différentes zones du secteur primaire en Nouvelle-Calédonie
L’ADECAL EXPÉRIMENTE LA CULTURE DU RIZ EN NOUVELLE-CALÉDONIE
L’Adecal a lancé une expérimentation de plantation de « riz du Caillou » à la Ouenghi, à Boulouparis. Sur les 8 000 tonnes de riz vendues chaque année, l’objectif, qui va dans le sens d’une moindre dépendance, serait de produire plus de 2 000 tonnes de riz local par an à l’horizon 2023. Les Calédoniens consomment près de 30 kg/an/habitant (contre 6 kg/an/habitant en métropole). Cette culture est capable de pousser pendant la saison cyclonique, contrairement à beaucoup d’autres productions. Deux types de production sont envisagés : le riz "de commodité", planté en grandes cultures, dont le prix pourrait avoisiner les 200 F le kilo, et un riz bio "à haute valeur ajoutée", plus cher, cultivé chez des maraîchers avec une récolte manuelle.
1 Hors volumes autoconsommés, dons et échanges. Si l’on considère l’autoconsommation, les dons et échanges, la couverture des besoins serait de l’ordre de 70 %.
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