Page 22 - Rapport annuel économique - Nouvelle Calédonie 2022
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                Section 2
Repères historiques1
-1100 1000
1774
1792 1840
1853
1854
1864
1 Avec le concours de Mme Stéphane Pannoux, Maître de Conférences Honoraire en Histoire, et de l’équipe de « In Memoriam », association spécialisée en recherches historiques et patrimoniales.
  Premier peuplement de populations océaniennes, descendants de navigateurs d’Asie du Sud-est, les Austronésiens. La poterie Lapita est le témoin majeur de cette civilisation et de sa dispersion dans le Pacifique Sud-ouest.
La société traditionnelle Kanak se développe progressivement. Elle se structure par le regroupement de plusieurs familles en clan et des clans en tribu.
Le morcellement territorial et l’isolement des groupes sont, semble- t-il, à l’origine de la grande diversité linguistique. Une trentaine de langues ou dialectes Kanak sont recensés aujourd’hui.
 Le 4 septembre 1774, le capitaine anglais James Cook « découvre » la Nouvelle-Calédonie, dont les paysages lui rappellent la Calédonie (Écosse).
 Les navigateurs français La Pérouse, Entrecasteaux, Dumont d’Urville et Kermadec y accostent.
À l’initiative de missionnaires et de commerçants protestants ou catholiques, anglais ou français, les contacts se multiplient et génèrent des mutations dans les sociétés Kanak : évangélisation, troc ou économie de marché.
 Le 24 septembre 1853, sur ordre de Napoléon III, le contre-amiral Febvrier-Despointes prend officiellement possession de la Nouvelle-Calédonie et de ses dépendances, qui conserveront le statut de colonie jusqu’en 1946.
Le 25 juin 1854 est fondé son chef-lieu, Port-de-France, qui deviendra Nouméa en 1866. La ville se développe au rythme de l’arrivée des militaires, fonctionnaires, pères maristes et premiers colons à qui sont concédées des terres se situant dans les aires de tribus Kanak.
 Premier convoi de transportés : la Nouvelle-Calédonie est choisie pour être une colonie pénitentiaire (bagne) jusqu’en 1924.
 Jusqu’en 1897, à la fin de leur peine, les condamnés de droit commun libérés n’ayant pas l’autorisation de rentrer au pays, reçoivent des concessions agricoles et participent au peuplement de la colonie. Des condamnés politiques arrivent au bagne : en 1874, les révoltés kabyles et, de 1872 à 1880, les déportés de la Commune.
 PÉRIODE LAPITA
 CIVILISATION KANAK
 LES PREMIERS CONTACTS
 L’ÉPOQUE COLONIALE
   18











































































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