Page 161 - Rapport annuel économique - Nouvelle Calédonie 2022

Fin 2021, les cotisations de la branche Vie/Capitalisation s’élevaient à 32 milliards XPF, en hausse de +20,5 % sur un an, en ligne avec l’évolution en Outre-mer (+26,4 %) et pour la France entière (+27,7 %). Cette progression s’explique principalement par celles des contrats individuels (+16,2 %) et en unité de compte (+59,7 %) sur la même période qui représentent l’essentiel des cotisatons de cette branche. (respectivement 58 % et 38 %).
100% 2%
4% 3% 3%
80% 60% 40% 20%
48% 53% 31%
2018 2019 2020 2021
Contrats collectifs
7% 19%
74%
0%
Source : Fédération Française de l'Assurance
2017
Contrats individuels
Contrats en UC
Répartition du marché VIE
49%
43%
65%
38%
58%
En millions XPF Cotisations d'assurance 35 000
30 000 25 000 20 000 15 000
2015 2016
2017 2018 2019
Vie/ Capitalisation
2020 2021
IARD
Source : Fédération Française de l'Assurance
4. La recherche et développement et l’innovation
Un poids encore faible et concentré dans le public
La recherche et l’innovation sont des vecteurs clés pour accroitre la compétitivité. Les dépenses intérieures de recherche et développement (R&D) restent relativement faibles en Nouvelle-Calédonie (inférieures à 1 % du PIB). Ce poids est toutefois supérieur à celui de la plupart des territoires ultramarins1. Plusieurs facteurs structurels (taille du marché, prédominance de TPE, importance des coûts, ressources humaines spécialisées limitées) réduisent les innovations de produit et de procédé dans les entreprises ultramarines. Dans ce contexte, la très grande majorité des dépenses de R&D est issue du secteur public, contrairement à ce qui est observé dans l’Hexagone. Le secteur privé est donc peu présent et la demande de brevets faible, avec 39 brevets délivrés par l’Institut national de la propriété intellectuelle entre 2005 et 2021 (un nombre similaire à la Polynésie française et nettement inférieur aux DOM).
Des ambitions et une structuration de la filière
L’université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) concentre une partie importante des dépenses de R&D. Le territoire s’appuie également sur la présence de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER), ou encore l’Institut de recherche pour le développement (IRD), le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), l’Institut d’agronomie calédonien (IAC) et l’Institut Pasteur.
En parallèle, la Nouvelle-Calédonie a créé sa technopole Adecal (2011) afin de rassembler les entreprises innovantes et de les faire bénéficier de structures, de moyens et de réseaux communs. En partenariat avec l’IRD, la technopole a créé un incubateur de startups à l’Anse Vata qui vise à accompagner les porteurs de projets innovants sur une période de 24 mois (appui en termes d’hébergement, de conseil et de financement).
Concernant l’innovation, le Gouvernement de Nouvelle-Calédonie a publié une stratégie territoriale de l’innovation en 2015. Elle repose sur trois axes stratégiques : accroitre la compétitivité des entreprises et du territoire, favoriser l'insertion régionale et contribuer au
1 Note « L’innovation et la recherche et développement dans les Outre-mer » sur https://www.iedom.fr/iedom/publications 157