Après plusieurs semaines d’interruption et face à l’absence prolongée de touristes internationaux, le trafic aérien interne se trouve dans une situation difficile. Dans ce contexte, Air Tahiti a fait part de son incapacité à poursuivre l’exploitation de plusieurs lignes déficitaires.
Afin de garantir la continuité territoriale au sein du Pays, le gouvernement a décidé de mettre en œuvre les dispositions d’un texte adopté en 2016 visant la création d’une obligation de service public (OSP). Un appel d’offre en délégation de service public (DSP) sera ainsi ouvert pour la desserte des 34 aérodromes de « désenclavement » et l’opérateur désigné pourra bénéficier d’une compensation financière contractuellement définie. Au-delà de la gestion de la crise, l’ouverture de ce mécanisme facilitera l’arrivée de nouveaux acteurs dans les douze aérodromes qui restent ouverts à la concurrence.