L’ISEE vient de sortir son bilan sur les transactions immobilières en 2019. Il en ressort que le volume des transactions immobilières liées à l’habitat baisse de 18 % par rapport à 2018. Cette décrue apparait comme structurelle, en lien avec une demande de logements arrivant à maturité, après une décennie de croissance dynamique, et alors que la population progresse plus modérément, en raison notamment d’un solde migratoire négatif dans certaines zones du territoire. Cela marque également la fin de dispositifs locaux d’incitation fiscale en faveur du logement intermédiaire et la fin d’une période d’urbanisation importante. L’orientation des prix est différentiée en fonction notamment de la nature des biens immobiliers. Ainsi, en 2019, le prix moyen au m2 des appartements neufs augmente de 6 % à Nouméa, mais se replie de 2 % dans l’ancien. La tendance à la baisse des volumes des transactions immobilières se confirme au premier semestre de 2020 pour les raisons structurelles évoquées plus haut, mais également en lien avec un contexte de fortes incertitudes du fait de la crise sanitaire et de la tenue prochaine du référendum. Enfin, une partie des biens acquis dans le cadre du dispositif de défiscalisation locale Rili 1 arriveront au terme de l’obligation de location de 6 ans, et pourraient être proposée à la vente et stimuler le marché.
Source : https://www.isee.nc/publications/etudes-et-syntheses
L’économie japonaise reste en grande difficulté, face à l’atonie de la demande aussi bien interne qu’externe. Ainsi, au mois d’août 2020, les échanges du Japon avec le reste du monde se contractent sensiblement. Les exportations et importations se replient respectivement de 14,8 % et 20,8 % en glissement annuel. Dans ce contexte, le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ) a déclaré le 23/09 que la banque centrale était prête à prolonger les dispositifs visant à favoriser le financement des entreprises qui doivent expirer en mars prochain. Ces dispositifs mis en place par la BoJ consistent à augmenter ses achats d’obligations d’entreprises et créer une nouvelle facilité de crédit afin d’aider les entreprises en difficulté. Côté politique, Shinzo Abe a démissionné et a été remplacé par Yoshihide Suga. Celui-ci va poursuivre la politique des Abenomics mise en place par son prédécesseur, dont l’objectif est de permettre à l’économie nippone de renouer avec une croissance auto-entretenue et d’écarter définitivement la menace déflationniste.
La production industrielle chinoise progresse de 5,6 % en août 2020 en glissement annuel. Il s’agit de la plus forte progression depuis décembre 2019. La production rebondit de façon bien plus importante que la consommation, contrairement à ce qui est observé dans les autres économies. Cela est dû principalement à la politique fiscale en faveur des entreprises et de leurs investissements, qui n’intègre pas de mesures de soutien à destination des ménages. Dans ce contexte, les investissements en capital fixe ainsi que la production industrielle retrouvent des niveaux d’avant-crise alors que la consommation se rétablit beaucoup plus lentement. Dans les économies développées au contraire, les transferts aux ménages ont été plus importants, et donc la consommation a augmenté de façon plus importante que la production.
Alors que l’économie néo-zélandaise enregistre la plus forte contraction de son PIB de son histoire au 2e trimestre 2020 (-12,4 % sur un an), l’indice ANZ mesurant la confiance des milieux d’affaires néo-zélandais, s’améliore nettement en septembre par rapport au mois précédent. Ainsi, seul 26 % des entreprises anticipent une dégradation du climat des affaires en 2021, contre 41 % en août dernier. Cette amélioration concerne la plupart des domaines, que ce soit l’export, l’emploi, l’investissement ou encore les prévisions de profits. Le renforcement du programme de rachat d’actifs de la RBNZ qui est passé de 40 milliards de dollars à 100 milliards avec une échéance à mi-2022 devrait permettre de faire face à la crise, et peut expliquer cette hausse de la confiance des entreprises.
La banque Centrale de Taiwan a décidé le 17 septembre dernier de maintenir son taux directeur au niveau historiquement bas de 1,125%. D’autre part, la banque a gardé ses taux de refinancement des prêts sécurisés à 1,50% et à 3,375% respectivement. Les prévisions sont bonnes pour l’économie Taiwanaise puisque la Banque Centrale prévoie des taux de croissance à 1,5 % en 2020 et à 3,3 % en 2021.