Le programme Kiwa est un outil de financement des projets résilients autour de la biodiversité dans le Pacifique. Ce programme, financé par la France, l’Union Européenne, le Canada et l’Australie qui ont injecté 4 milliards de F CFP, est porté localement par l’Agence Française de Développement. Il devrait intéresser la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française et Wallis-et-Futuna. Le critère de sélection majeur pour chaque projet est d’intégrer les solutions fondées sur la nature.
Le statut de patron-pêcheur calédonien vient d’être créé, par une délibération du 30 décembre 2020 puis un arrêté d’application du 20 avril 2021. Selon le gouvernement, l’enjeu est de reconnaître la profession de pêcheur côtier au même titre que celle d’agriculteur, et par là même de « créer un corpus de professionnels avec lesquels la Nouvelle-Calédonie pourra engager les travaux de structuration de la profession à l’échelle du pays". Le statut pourrait bénéficier à 150 pêcheurs à court terme, et 300 à moyen terme.
Des élus calédoniens représentants des principaux partis indépendantistes et non-indépendantistes se sont réunis à Paris à l’initiative du premier ministre pour une semaine de discussion, entamée mercredi 26 mai. L’objectif était double et consistait à évoquer les conséquences du « oui » et du « non » au prochain referendum, sur la base d’un document préparé par l’Etat, mais également de décider de la date de celui-ci. Au terme de ces discussions, l’Etat a été décidé que ce 3ème référendum aurait lieu le 12 décembre 2021 - date qui ne fait cependant pas consensus puisque les indépendantistes étaient favorables à un référendum à la fin de l’année 2022, tandis que les loyalistes penchaient pour une consultation à l’automne 2021. Ce 3e référendum sera suivi d’une période de transition qui conduira à l’organisation avant le 30 juin 2023 d’un référendum de projet qui portera sur l’approbation des nouvelles institutions calédoniennes : au sein de la République française en cas de « Non » à l’indépendance ou au sein d’un nouvel Etat souverain en cas de « Oui ». Enfin, le Ministre des Outre-Mer a évoqué qu’un comité de signataires aurait lieu « d’ici l’été ».
Les acteurs économiques, politiques et industriels réunis à la Communauté du Pacifique se sont fixés l’objectif d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 70 % d’ici à 2035, alors que la Nouvelle-Calédonie produit plus de 5 millions de tonnes de CO2 par an. Des efforts doivent particulièrement être faits par les métallurgistes qui produisent à eux seuls les trois quarts de ces émissions. Antonin Beurrier – président de Prony Resources – s’est fixé l’objectif de réduire les émissions de la centrale électrique au charbon de l’usine du Sud par deux d’ici dix ans. La réduction de l’utilisation de l’automobile, au profit des transports en commun, du vélo, de la marche à pied mais également des voitures électriques fait également parti des objectifs à moyen terme.
Le groupe Avenir en Confiance a déposé au Congrès une proposition de loi visant l’exemption totale des droits de douane à l’importation de certains produits alimentaires originaires d’Australie ou de Nouvelle-Zélande, dans le but de lutter contre la vie chère et de privilégier les partenaires régionaux. L’exemption des droits de douane ne concernerait que les produits de consommation courante, à l’exception des produits contenant des sucres, et faisant l’objet de mesures de protection Stop - qui sont des mesures d’exception à la liberté du commerce pour empêcher que les productions locales soient pénalisées par des produits concurrents plus compétitifs. A l’heure actuelle, les droits de douane perçus des deux pays s’élèvent à 73 millions de Francs.