En dépit d’un diagnostic 2020 alarmant pour les activités touristiques.
Interrogés au début de l’année 2021, les chefs d’entreprise ultramarins déclarent une baisse de 5 % de leur chiffre d’affaires pour 2020, le secteur du tourisme étant de loin le plus touché par la crise sanitaire (avec un recul attendu de -45 %). Dans le prolongement des orientations favorables observées au dernier trimestre 2020, un rebond de l’activité est attendu pour 2021, mais il ne permettra sans doute pas de rattraper la (...)
Pour l’ensemble des Outre-mer, l’impact de la crise sanitaire sur l’activité 2020 est finalement plus limité que celui anticipé en cours d’année dernière. Ainsi, passé le choc économique du premier confinement, les économies ultramarines ont montré une résilience plus forte qu’attendue. Celle-ci est d’abord due à l’ampleur du dispositif d’accompagnement mis en place par l’État, les collectivités, les banques et dans le Pacifique, l’IEOM. Paradoxalement, cette résilience trouve également son origine dans les (...)
Interrogés à la fin du deuxième trimestre, les chefs d’entreprise ultramarins anticipent une baisse de 15 % de leur CA pour 2020. Le rebond attendu d’ici la fin d’année pourrait être d’ampleur limitée du fait de l’absence de reprise dans certains secteurs, comme le tourisme.
Afin d’apprécier l’impact du confinement sur les entreprises ultramarines, les agences de l’IEDOM et de l’IEOM ont mené une enquête auprès d’un millier d’entrepreneurs sur l’activité de leur entreprise au cours du deuxième trimestre. (...)
Forte hausse des incidents de paiement sur effets de commerce dans l’Outre-mer lors de la mise en place du confinement : durant les 7 semaines en moyenne qu’a duré le confinement dans l’outre-mer, la moyenne hebdomadaire du montant des impayés progresse aussi bien par rapport aux semaines de 2020 précédant le confinement (+64,9 %) que par rapport à la même période de 2019 (+49,5 %).
Depuis le début du déconfinement (qui intervient le 20 avril en Nouvelle-Calédonie, le 27 avril à (...)
Forte hausse des impayés sur effets de commerce dans l’Outre-mer1 après la mise en place du confinement en France : sur le bimestre mars-avril 2020, le nombre et le montant des impayés progressent aussi bien par rapport au bimestre janvier-février 2020 (+45,0 % et +83,3 % respectivement) que par rapport au même bimestre de l’année précédente (+38,3 % et +59,0 %) (cf. tableau ci-après).
Alors que le nombre moyen mensuel d’effets impayés est légèrement supérieur à 500 entre janvier 2019 et février 2020, (...)