À l’issue de la réunion du 7 septembre 2017 du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, Mario Draghi a déclaré : « Au terme de notre examen régulier de la situation économique et monétaire, nous avons décidé de laisser les taux d’intérêt directeurs de la BCE inchangés. Nous nous attendons à ce qu’ils restent à leurs niveaux actuels pendant une période prolongée, et bien au-delà de l’horizon fixé pour nos achats nets d’actifs. En ce qui concerne les mesures non conventionnelles de politique monétaire, nous confirmons que nos achats nets d’actifs, au rythme mensuel actuel de 60 milliards d’euros, devraient être réalisés jusque fin décembre 2017 ou au-delà [...]. Les achats nets s’effectuent en parallèle avec des réinvestissements des remboursements au titre du principal des titres arrivant à échéance acquis dans le cadre du programme d’achats d’actifs. [...] L’expansion économique, qui s’est accélérée plus rapidement qu’attendu au premier semestre 2017, reste solide et généralisée à travers les pays et les secteurs. Dans le même temps, la volatilité récente du taux de change constitue une source d’incertitudes qui doit être surveillée quant à ses éventuelles implications pour les perspectives de stabilité des prix à moyen terme. [...] Les mesures de l’inflation sous-jacente ont augmenté légèrement ces derniers mois, mais restent, globalement, à des niveaux modérés. Par conséquent, une orientation très accommodante de la politique monétaire demeure indispensable pour aviver peu à peu les pressions inflationnistes sous-jacentes et soutenir l’inflation globale à moyen terme. Si les perspectives deviennent moins favorables, ou si les conditions financières ne permettent plus de nouvelles avancées vers un ajustement durable de l’évolution de l’inflation, nous sommes prêts à accroitre le volume et/ou à allonger la durée de notre programme d’achats d’actifs. [...] nous déciderons, à l’automne, de la calibration de nos instruments monétaires pour la période allant au-delà de la fin de l’année. [...] »
Les coûts à long terme du protectionnisme sont mal évalués, notamment parce que peu de pays ont opéré un retour à cette politique économique après une période de libre-échange. Ce fut le cas de la France en 1892 lorsque les députés décidèrent d’augmenter les droits de douane sur les céréales. Cette décision a contribué à retarder l’augmentation du niveau d’éducation en rendant le travail agricole plus attractif que le travail industriel.
L’étude qui a été présentée à Paris par Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE et Bruno Lemaire Ministre français de l’Économie et des Finances note de nombreux points positifs mais relève aussi de nombreux domaines où des améliorations sont possibles. Ainsi, la croissance française devrait selon le rapport atteindre 1,7 % en 2017 et l’emploi se redresse également. Mais des progrès sont attendus notamment au niveau de la fiscalité et de l’inclusivité du marché du travail.