Informations économiques et financières
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Taux bancaires et cours des devises
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Cartographie 2020 moyens de paiements
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Dans le cadre de sa mission de surveillance des moyens de paiement scripturaux (cf. article L. 712-5 du Code monétaire et financier), l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) effectue annuellement une cartographie des moyens de paiement scripturaux dans les trois collectivités du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et les Îles de Wallis-et-Futuna). Un recensement de la fraude a été ajouté à compter de 2016. Le présent rapport agrège la cartographie des moyens de paiement scripturaux et le recensement de la fraude. La cartographie présente les tendances générales pour l’ensemble des collectivités, puis une analyse pour chacun des trois territoires.
La collecte des données s’effectue auprès des établissements de Nouvelle-Calédonie, de Polynésie française et de Wallis-et-Futuna gestionnaires de moyens de paiement scripturaux et auprès des systèmes d’échanges interbancaires locaux. Les services locaux du Trésor et les agences de l’IEOM répondent également à l’enquête pour leurs activités de prestataires de services de paiement (cf. Annexe 1, Liste des établissements déclarants).
Le cadre juridique dans lequel s’inscrit la mission de l’IEOM, ainsi que son cadre opérationnel, figure sur le site Internet de l’IEOM1.
Un glossaire reprend les principaux termes techniques propres à la monnaie scripturale (cf. Annexe 2). Des conseils de prudence extraits du rapport de l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement sont rappelés pour réduire les risques de fraude (Annexe 3). La définition et la typologie de fraude sont fournies en Annexe 4. Enfin, l’ensemble des données statistiques du présent rapport figure en Annexe 5.
NB : dans les collectivités d’outre-mer du Pacifique, les échanges sont libellés en francs Pacifique (F CFP). Toutefois, pour faciliter les comparaisons avec la métropole, leur contrevaleur euro est généralement mentionnée dans le corps du texte (pour mémoire, 1 000 F CFP = 8,38 euros). Lire la suite
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Enjeux économiques pour l’Europe après la pandémie
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Alfred Kammer le, 20 octobre 2021
Il sera plus difficile de mener une bonne politique budgétaire que de lutter contre l’inflation.
L’Europe a fait face à la pandémie de COVID-19 avec audace et imagination, et bénéficie d’une reprise économique forte, mais heurtée. Elle doit maintenant relever deux défis : maîtriser l’inflation et réduire le soutien budgétaire. Malgré la grande incertitude qui entoure l’inflation, les responsables des banques centrales ont une grande expérience de la gestion de ce phénomène et peuvent mobiliser leurs outils rapidement et avec souplesse. En revanche, mettre fin aux mesures prises par les pouvoirs publics pour soutenir de toute urgence leur économie relève d’une démarche complexe et d’envergure. Si les dirigeants se trompent, ils risquent de connaître de nouveau une croissance molle, comme celle observée après la crise financière mondiale de 2008.
Selon nos prévisions, les déficits budgétaires des principaux pays avancés du continent diminueront d’environ 4 points de pourcentage du PIB en 2022, ce qui constitue une réduction bien plus sensible que celle qui a suivi la crise financière mondiale. Cette réduction résulte principalement du retrait des aides liées à la pandémie et du fait que seule une partie des ressources dégagées a été réaffectée en faveur de la promotion de l’embauche et de l’investissement. Ses effets sur la croissance en 2022 ne devraient être contrebalancés que dans une faible mesure par les décaissements au titre de l’instrument de l’Union européenne pour la relance (Next Generation EU), destinés à soutenir les plans de redressement et de résilience des pays de l’Union européenne après la crise de la COVID-19. Nous supposons que la demande privée s’est suffisamment renforcée pour compenser l’allégement des mesures de relance publique, ce qui devrait permettre à l’économie européenne de se redresser en douceur, sans se retrouver au bord d’un précipice budgétaire. Lire la suite
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Observatoire des tarifs bancaires dans les COM - Rapport annuel 2020
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Fin 2018 les banques ont pris l’engagement, lors d’une réunion avec le Président de la République, de ne pas augmenter les tarifs bancaires aux particuliers en 2019. Sur 2019, cet engagement avait été globalement respecté dans la zone Pacifique, à l’exception de 4 tarifs qui s’étaient inscrits en hausse. En 2020, sans nouvel accord, la situation est plus mitigée. Toutefois, il n’a pas été observé d’effet de rattrapage à la hausse. L’IEOM a suivi l’impact de la sortie de cet engagement dans les COM du Pacifique. Entre décembre 2019 et décembre 2020,dans la zone Pacifique, il n’y a pas eu d’effet de rattrapage à la hausse, suite au gel négocié au niveau national pour 2019. Il y a eu autant de tarifs en baisse que de tarifs en hausse. Sous l’effet de l’accord de modération des tarifs bancaires signé en Nouvelle-Calédonie pour 2020(cf. Annexe 5), les tarifs moyens calédoniens de l’abonnement permettant de gérer ses comptes sur Internet et la mise en place d’une autorisation de prélèvement sont en net recul au 31 décembre 2020 (respectivement -41,7 % et -42,6 %). Même s’ils ne sont pas inclus dans cet accord local, la commission d’intervention et la cotisation à une assurance diminuent. En parallèle, sous l’effet de l’accord de modération de la Polynésie française (cf. Annexe 7), le tarif de la carte de paiement à débit différé diminue (-2,2 %). Dans les Îles de Wallis-et-Futuna, c’est le tarif de la mise en place d’une autorisation de prélèvement (- 42,5 %) qui s’inscrit en baisse pour la troisième année consécutive. À l’inverse, les tarifs des 3 cartes de paiement internationales ressortent en hausse en Nouvelle-Calédonie (de +0,1 à +2,2 %). En Polynésie française, le tarif de la carte de paiement à débit immédiat s’accroît de +2,9 %, tandis que les frais de tenue de compte, l’abonnement pour gérer via Internet et les virements occasionnels en agence augmentent en moyenne de moins de 1 %. Un seul tarif augmente à Wallis-et-Futuna : le virement occasionnel en agence (+3,9 %). Lire la suite
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Actualités de l’Institut et suivi de place
Publication d’une note portant sur l’impact de la crise de la Covid-19 sur la situation financière des ménages et des entreprises
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Actualités économiques locales
Accord commercial de Prony avec Tesla sur l’approvisionnement en nickel
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Mise en place d’un pass sanitaire
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Le pass sanitaire a été déployé sur le territoire dès le 11 octobre 2021, et permet d’accompagner la réouverture de l’activité économique du pays, tout en minimisant les risques de circulation du virus. Pour bénéficier d’un pass sanitaire valide, il faut être muni d’un de ces trois documents : un certificat de vaccination (schéma vaccinal complet)/ un certificat test antigénique négatif de moins de 72 heures/ un certificat de test positif d’au moins 11 jours et de moins de 6 mois valant comme preuve de rétablissement.
https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/le-pass-sanitaire-en-nouvelle-caledonie-tout-ce-qu-il-faut-savoir-1123033.html
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Augmentation du taux de chômage en 2020
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Le taux de chômage s’établit à 13,3% en 2020, en augmentation de 2,6 points par rapport à 2019, sous l’effet de la crise sanitaire. Parallèlement, le nombre de chômeurs augmente de 24% sur un an, soit 3 100 chômeurs de plus qu’en 2019, et s’établit à 16 100 chômeurs en 2020. En plus de ces personnes cherchant activement un emploi, il faut compter 11 100 autres personnes qui déclarent souhaiter un emploi, mais ne remplissent pas les critères pour être enregistrés en tant que chômeurs à proprement parler (recherche active d’un emploi et disponibilité sous 15 jours notamment). Au total, ce sont 27 200 personnes qui souhaiteraient travailler.
https://www.lnc.nc/article-direct/nouvelle-caledonie/economie/le-taux-de-chomage-grimpe-a-13-3-sous-l-effet-de-la-crise-sanitaire
https://www.isee.nc/emploi-revenus/emploi-conditions-de-travail
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Bilan de l’usine du Sud après 6 mois de changement d’enseigne et d’orientation industrielle
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Antonin Beurrier, PDG de l’Usine du Sud, a présenté un bilan sur la production, les investissements réalisés, le prêt accordé par l’Etat et la situation sanitaire six mois après le changement d’enseigne et d’orientation industrielle. Ainsi, la production a pu augmenter de juillet à septembre pour atteindre plus de 3000 tonnes de nickel par séquence mensuelle, mais redescendra en octobre et novembre, respectivement à 2000 tonnes et près de 1300 tonnes en raison de l’absentéisme sur la mine liée au covid, et la mise en maintenance pendant un mois tous les deux ans de l’usine d’acide. Par ailleurs, 35 Mds XPF vont être investis en 2022, dont 25 Mds pour le projet Lucy et 10 Mds pour l’usine. Enfin, l’Etat apporte un soutien considérable via un premier prêt de 200 millions d’euros (2,4 milliards XPF) accordé en avril 2021, et un second prêt d’un montant similaire envisagé en loi de finance pour 2022.
https://www.lnc.nc/article/nouvelle-caledonie/mines/covid/prony-resources-un-bon-debut-mais-le-site-doit-encore-faire-ses-preuves
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Hausse du cours du nickel
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Stabilisation des prix à la consommation en septembre, dans un contexte de hausse des cours des matières 1ères au niveau mondial
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En septembre 2021, l’indice général des prix à la consommation et l’indice hors tabac se stabilisent. En effet, la hausse des prix de l’énergie (+1,2%) et des services (+0,1%) est compensée par le recul des prix de l’alimentation (-0,4%) ainsi que des produits manufacturés (-0,2%) tandis que les prix du tabac n’évoluent pas. En glissement annuel, les prix progressent de 0,9 %. La hausse des prix de l’énergie qui perdure depuis février est plus marquée en septembre. Enfin, les cours du baril continuent leur flambée, en raison de la décision des pays de l’OPEP de ne pas augmenter leur production, dans un contexte inflationniste mondial. Plus globalement, selon un rapport de la banque mondiale les prix de l’énergie devraient en moyenne s’établir en 2021 à un niveau supérieur de plus de 80 % à celui enregistré l’année dernière et devraient restés élevés en 2022. Les cours des produits non énergétiques (matières premières agricoles et métaux) devraient baisser en 2022, après de fortes hausses cette année.
https://www.isee.nc/economie-entreprises/economie-finances/prix-a-la-consommation
https://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2021/10/21/soaring-energy-prices-pose-inflation-risks-as-supply-constraints-persist
https://www.tradingsat.com/petrole-brent-MP0000000BRN/actualites/petrole-brent-va-t-on-devoir-se-rehabituer-a-un-petrole-cher-988291.html
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Visite de Sébastien Lecornu, ministre des Outre-Mer, en Nouvelle-Calédonie
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Le ministre des Outre-Mer, Sébastien Lecornu, s’est rendu en Nouvelle-Calédonie a deux mois du référendum. Il a consacré le début de son séjour par une visite aux soignants du Médipole, et a plaidé pour « des mesures de freinage » plus coercitives dans le contexte d’un taux d’incidence qui reste élevé, un taux de vaccination qui reste trop faible, et des lits de réanimation largement occupés. Le ministre a confirmé que 300 personnes viendront en renfort dans le cadre de la « réserve sanitaire ». A ce soutien humain, s’ajoute une subvention de 3,8 milliards de francs. Par ailleurs, des discussions sont en cours pour une nouvelle aide financière, et le ministre a également fait savoir qu’un prêt pourrait être accordé dans le cadre de l’accompagnement économique des entreprises et d’autres mesures sanitaires et sociales. Outre le sujet du Covid, la visite du ministre avait également pour objet la question institutionnelle, liée au troisième et dernier référendum du12 décembre prochain. A cet effet, le ministre doit réunir le 28 octobre les différentes forces politiques pour définir un calendrier et un format de discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie.
https://www.lnc.nc/article/nouvelle-caledonie/sante/politique/covid/referendum/gros-plan/societe/gros-plan-1/3-au-medipole-lecornu-craint-un-rebond-epidemique
https://www.lnc.nc/article/nouvelle-caledonie/politique/sebastien-lecornu-a-debute-sa-visite-officielle
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Actualités économiques régionales
La croissance chinoise marque le pas au 3ième trimestre 2021
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L’économie chinoise a cru de 4,9% en glissement annuel, contre une augmentation de 18,3% au premier trimestre et de 7,9% au deuxième trimestre. Ce ralentissement de la croissance est lié principalement à « des coupures de courant, au rebond épidémique dans certaines régions en août, à des perturbations des chaînes d’approvisionnement et au ralentissement dans l’immobilier », selon le cabinet IHS Markit. Officiellement, le gouvernement chinois vise un objectif de croissance du PIB d’au moins 6% cette année. Le Fonds monétaire international (FMI) table quant à lui sur une hausse de 8%.
https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/10/18/penuries-faillites-en-chine-la-croissance-marque-le-pas-au-troisieme-trimestre_6098781_3234.html
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Amélioration de la situation sanitaire en Polynésie
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L’évolution de l’épidémie de Covid continue sa décroissance forte sur la quasi totalité du territoire, hormis aux Australes où des clusters familiaux sont régulièrement repérés. Fin octobre, le taux d’incidence en Polynésie est estimé à 24 pour 100 000 habitants, un taux permettant de replacer le territoire au niveau 2 du stade d’alerte, et donc de poursuivre le déconfinement entamé depuis le 20 septembre. Au total, depuis le début de la pandémie, le nombre total de décès lié au Covid s’élève à 635.
https://www.tourmag.com/La-Polynesie-francaise-poursuit-son-deconfinement-progressif_a110750.html
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L’Australie réouvre ses frontières pour ses ressortissants
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